Un krach boursier historique, un rebond record, puis le plongeon hier, et aujourd’hui la dégringolade, encore. Et que sera demain ? Je l’ignore. Mais je ne prends pas de grand risque en disant que cela risque de durer. A propos de durée, il semblerait à la lecture de plusieurs articles de presse récemment parus, que les experts de la communication financière s’accordent à penser qu’en cette tumultueuse rentrée, l’important justement pour les entreprises est de communiquer sur la durée.
Formidable nouvelle que celle là ! La communication sur la durée serait la voie de la sagesse, voire celle de la sérénité. Ah de nouveau me voilà railleur ; sans rire, faut-il avoir attendu la crise pour comprendre les bienfaits de la durabilité de la communication ? Ainsi, les marques qui laissent « l’empreinte » la plus durable ne sont-elles pas celles qui possèdent l’identité la plus forte ? Comme vous l’avez déjà remarqué dans mes billets, je suis un ardent défenseur de la cohérence et de la durée. Dans la situation présente, je ne dérogerai pas à ma ligne de conduite.
Toutefois, j’ai pu apprécié l’opportunisme de quelques entreprises financières. Pour les banques d’affaires, la Compagnie Financière Edmond de Rothschild (« Tenir bon le cap ») et Pictet (« Quand les repères disparaissent, restent les valeurs sûres ») ; et dans un autre registre, s’adressant cette fois-ci aux petits épargnants, l’Afer (« la sécurité au service de l’épargne »).
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