La campagne de la Sécurité Routière lancée par Jean-Louis Borloo s’est achevée fin février.
Vous ne l’avez pas vu ? Normal. Cette fois-ci, pas d’image choc mais une voix, la force des mots justes et un son, un son violent, celui d’un choc fatal. Oui, la Sécurité Routière avait opté pour le média radio pour stigmatiser des comportements à risque, des comportements de tous les jours ou de petites causes engendrent de grands effets. Le téléphone au volant dans le cadre d’un déplacement professionnel, l’oubli d’un clignotant, le passage au feu orange… « On a juste reçu un texto dans sa voiture, on l’a juste lu, on a juste tué quelqu’un ».
Lors de la conférence de presse, le ministre avait rappelé que « Si un écart à la règle ne provoque pas toujours un accident, une infraction au Code de la route est à l’origine de 9 accidents sur 10 (1). Les accidents de la route ne sont pas le seul fait de grands infractionnistes, mais résultent pour la plupart d’une « petite » liberté avec la règle».
Alors, pourquoi parler de bon choix ? Tout simplement parce qu’aujourd’hui dans l’univers hypermédiatisé dans lequel nous vivons, le plus difficile est de capter l’attention de la bonne cible, au bon endroit et au meilleur moment. Essayer de nous sensibiliser aux risques de la route sur des magazines, ou à la télévision, même avec les images les plus trash n’a que peu de chance de nous convertir à une meilleure conduite. En revanche, quand vous conduisez, que vous entendez le message sur le texto et que vous en avez reçu un il y a quelques instants ou que vous en recevrez peut-être un dans les prochaines minutes…Ca calme !
On a peut être juste un peu besoin d’entendre de nouveau cette campagne de sensibilisation pour acquérir les bons réflexes. A suivre.
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