Il y a quelques semaines je m'interrogeais sur l'opportunité de faire intervenir le pouce sur les ondes radio.
Cette fois, nous avons droit au retour du pouce sur les écrans publicitaires. Alors là, il va vraiment falloir que quelqu'un se dévoue pour m'expliquer le bien fondé de ce come back.
Cédric Lechat avait commenté mon précédent billet ; il concluait par la tendance incantatoire du message, comme s'il y avait un changement de destinataire, que c'était l'interne qui était visé et il terminait par la traduction "aide toi et le ciel t'aidera". J'étais d'accord avec son analyse. Maintenant, le fait de revoir le pouce, en chair et en os, me laisse supposer que le destinataire est bien le client, le prospect ; bien sûr, le message induit la parfaite implication des salariés. Formidable !
Je persiste et signe à dire que Daniel Bouton est un excellent patron, compte tenu de la trajectoire ascensionnelle de cette entreprise. Je maintiens que les collaborateurs de cette banque sont d'excellents professionnels et je confirme que les agences de communication qui avaient été appelées à la rescousse pour juguler la crise sont des très bonnes. La campagne d’augmentation de capital était très bien sentie. J’arrête ici ma distribution de bons points.
Quelqu’un a dit qu’il fallait chercher derrière le symbole l’idée et que l’idée devait engendrer l’action. Soit. Quelle idée véhicule ce bon doigt ? Qu’il ne s’est rien passé ? Que la vie continue comme avant, « business as usual »,que la banque est toujours utile quand on en a besoin ?
Et bien passez moi l’expression, mais à mon sens, la direction de la communication se met le doigt dans l’œil. S’agissant du pouce, ça risque au final de faire mal.
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