La semaine du développement durable s’est terminée depuis peu. Les orientations du Grenelle de l’environnement sont sur la bonne voie. La prise de conscience a fait son chemin, on sent bien que ce qui n’était qu’un concept est devenu une réalité comprise et partagée. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes me direz-vous. Et bien non, et c’est la faute à la communication ou plutôt à quelques communicants d’agences et d’annonceurs. Comment ça ?
Des « relations durables », « un engagement durable », « un partenariat durable », « un revêtement durable " pour ne citer que quelques exemples entendus et vus. Le « durable » est mis à toutes les sauces au même tire que - telle chose - élaborée pour le plus grand bénéfice des générations futures.
Et oui, le durable est « in », et les publicitaires et leurs clients de surfer allégrement sur la vague. Souvenez-vous, ce n’est pas si vieux, de la fameuse citoyenneté d’entreprise. On l’a accommodé à toutes sauces et on a fini par complètement la galvauder. Trop de durable risque de tuer le durable !
Aujourd’hui, bien au-delà de la seule utilisation du « durable » , manié par quelques apprentis sorciers en mal d’inspiration, on voit partout des entreprises se déclarer chantre du développement durable. Or en la matière, l’auto-proclamatoire n’a pas sa place. A la question, êtes-vous acteur du développement durable, toute entreprise raisonnable devrait répondre, mes parties prenantes me reconnaissent comme tel, ou encore, je m’y efforce et m’inscris dans une démarche de progrès continu car long est le chemin…
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