Une évidence, les entreprises regorgent de savoirs, dont une partie est consignée, numérisée, archivée…ou non. L’autre partie est détenue par les employés. Alors que les organisations se sont complexifiées, le partage des connaissances, « le Knowledge Management » (KM) est devenu un véritable enjeu stratégique et a fait le lit aux outils informatiques proposant des solutions collaboratives, ou de gestion de contenu, de BI...La montée en puissance du web 2.0 pour ses applications internes en est une nouvelle illustration. Et s’il existait aussi des solutions participatives ?
Enterprise Content Management, Content Management System, Groupware, Blog, Wiki, Business Intelligence, E-learning, E-mail facilitent donc le Knowledge Management (Funny isn’t it ?).
Se doter d’outil c’est bien, savoir s’en servir c’est mieux. Cela suppose en amont que l’on ait réalisé une cartographie des connaissances, identifié les leviers et les éventuels blocages puis susciter l’envie de partager, ce qui suppose une valorisation des outils et par là même une bonne communication interne pour une bonne appropriation et donc une bonne implication. Certes, facile à dire mais comme chacun sait, moins facile à faire.
A l’heure du tout informatique, n’y aurait-il pas des mesures simples à mettre en œuvre, facilitant le partage des connaissances et la rencontre des salariés ? J’ai lu avec intérêt l’article consacré par Stratégies à Bayard Presse dans son numéro 1501 du 15 mai dernier.
Bayard Presse, afin de faciliter les échanges entre collaborateurs, organise des conférences pour parfaire leur culture générale et leur faire mieux connaître les métiers du groupe.
J’ai d’autant plus apprécié cet article que j’ai proposé à plusieurs reprises dans le cadre de la mise en place d’université d’entreprise ou de mise en œuvre du partage des connaissances ce type d’événement interne qui permet de valoriser le transmetteur et d’améliorer les récepteurs et de participer à créer du liant, véhiculer les fondamentaux de la culture d’entreprise, permettre aux managers de côtoyer de façon informelle leurs collaborateurs.
Alors que beaucoup d’entreprises mettent en chantier tous les jours de grands chantiers structurants où les SI prennent une part grandissante, il m’apparaît pertinent d’adopter les bienfaits du web 2.0 comme le prolongement du participatif, pour permettre de poursuivre les échanges, de les approfondir, de donner envie d’explorer et de partager, de générer de l’intelligence collective.
Les outils d'information, qu’ils soient analogiques ou numériques n’ont pas pour vocation de remplacer les échanges, mais de les faciliter, de les rendre plus efficaces. Pour invraisemblable que cela puisse paraître, n’aurions-nous pas oublié que l’interactivité pouvait être humaine avant d’être seulement technologique ?
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